Dernier jour de marche
3 août, beau temps, 23 km
Norasjön à 5 heures du matin. L'eau du lac est plus chaude que celle de l'air.
Fruhkost préparé par nous mêmes à 6 heures 45
La ville de Nora à 8 heures : à l'exception de la voirie bien entretenue, un paysage de ville sibérienne d'avant 1917...
Le temple de Nora
L'ancienne mine de fer et la forge de Pershyttan. Elles existaient déjà au 15ème!
Aire de Kvandarmmen
Ramshyttan. Durant cette étape, nous allons traverser une belle forêt mixte. Epicéas, sapins, bouleaux, sorbiers, sous bois de myrtilles, etc.
Stuga de Rökar. Le guest book nous confirme la très faible fréquentation du Bergslagsleden et de l'E1. Les étrangers les plus nombreux sont les Allemands. Un randonneur, il y a quelques années, a réussi à parcourir l'E1 du sud (il était parti de Sicile en janvier) au nord (de passage à Rökar fin octobre). La fin du périple jusqu'à la frontière norvégienne n'a pas dû être facile avec les quelques heures de lumière et le froid de novembre.
Bouleau géant.
Planches sur la tourbière de Stormossen
Fougères et bruyères.
Mogetorp. Nous quittons le Bergslagsleden.
Vicenta peut être fière. Notre 1ère étape (quasiment 180 km à pied) sur le chemin de Saint Jacques est terminée. Nous rendons grâces à Dieu et, s'Il le veut, nous reviendrons continuer ce chemin en 2012.
Alors que nous venons juste d'arriver à l'arrêt du bus d'Orebro, celui - ci arrive! Or il y en a peu dans la journée. A la gare d'Orebro, nous prenons dans la foulée le train à destination de Stockholm pour nous arrêter à Balsta, ville de banlieue sur la Ria de Malären. Il devrait être plus facile d'y trouver un hôtel abordable que dans la capitale. En fait, nous allons faire encore 5 ou 6 km à pied pour trouver un hébergement. A la poste de cette ville dont le centre - comme c'est souvent le cas dans les villes nouvelles - est le centre commercial, un personnel très aimable nous indique la présence d'un hôtel sur la ria même et un autre à l'opposé de la ville. Nous descendons vers la ria mais devons renoncer à nous loger dans l'hôtel qui s'avère être un palace. Remontée un peu fastidieuse, à l'autre bout de la ville, dans des quartiers désertés par les vacances, vers le Gästgivaregärd, bel hôtel douillet sur le déclin mais bon marché et havre de paix - il est presque vide - pour des marcheurs fourbus. Le personnel - sympathique - nous offre café et biscuits au retour de notre dîner dans le fast food du quartier. Nous nous couchons avec cette superbe lumière rasante, prémice du déclin de l'été.